Les mardis de Béatrice dans votre télé

5 February 2014

« Cet article a d’abord été publié sur www.lelibraire.org, le site du bimestriel des librairies indépendantes du Québec. »

 

Rien n’est encore confirmé, mais sans contredit, le projet est dans l’air, puisque la nouvelle commence à se répandre et comme on le sait, il n’y a pas de fumée sans feu. L’actrice Sophie Lorain pourrait bien figurer à la télévision dans ce qui serait l’adaptation du roman Les mardis de Béatrice de Francine Tougas, paru en 2004. L’idée se développe depuis cinq ans chez TVA.

Plusieurs se rappelleront la série policière Fortier dont la diffusion au Québec s’est terminée il y a déjà dix ans. Depuis, Sophie Lorain, celle qui incarnait la psychologue un peu gauche — mais cela ajoutait à son charme — du SAS (Service Anti Sociopathes) s’est faite très discrète, sur les écrans du moins; car elle a été très active du côté de la réalisation (La galère à la télévision, Les grandes chaleurs au cinéma).

Le roman use de beaucoup d'humour pour raconter la vie de Béatrice, femme de son époque, c’est-à-dire qui doit faire face simultanément à de nombreuses contrariétés : mort de la mère, sévices du père, travail de publicitaire insatisfaisant. Souvent essoufflée, un brin désorientée, Béatrice se rend à son rendez-vous hebdomadaire chez la psy chaque mardi, chaos intérieur oblige. Pourtant, elle refuse de révéler quoi que ce soit, elle n’a pas envie de parler. Malgré cette contradiction, elle continue d’aller à ses rencontres, espérant qu’à travers l’enchevêtrement de sa vie des fils réussiront à se dénouer.

Avec Les mardis de Béatrice, Francine Tougas signe un premier roman qu’elle a pris dix-huit ans à écrire, notant par-ci, par-là des notes pour ensuite les réunir et les mettre en forme. Elle est aussi scénariste (Bibi et Geneviève, À plein temps).

Selon les rumeurs, Sophie Lorain incarnerait la psychologue – ce qui semble un karma pour l'actrice.

Pour ce qui est de la comédienne qui prendra le rôle de Béatrice, aucune information n’a réussi à s’infiltrer. Des souhaits, des idées?

 

Source: LaPresse